AU SEUIL DU RÉSEAU DE VIE

AU SEUIL DU RÉSEAU DE VIE

J’exerce un chemin

au sein de mon système de neurones

qui s’empare de ma chair

Celui m’impose un retour

a lui/moi- même

mené a contresens évolutif

Afin de révéler

l’essence

Voici la matière qui

sort des ténèbres

et examine elle-même

dans un éclat illuminé

de son propre fourmillement

Ces huit milliards de connexions

où s’épanchent des substances chimiques

comme carburant

L’usine, d’où se lève timidement,

sous une forme opaque,

l’ébauche de mon âme

-une course affolée de médiateurs-

tantôt tendre

 tantôt brutale